Pfizer prévoit d’investir plus de 520 millions d'euros en France au cours des 5 prochaines années, en voulant renforcer les capacités de production sur le territoire et en stimulant la recherche et l'innovation dans plusieurs aires thérapeutiques.
Cette annonce intervient à l’occasion de la cinquième édition du sommet annuel Choose France organisé par le Président de République, Emmanuel Macron, qui s’est tenu à Paris lundi 17 janvier 2022.
« Pfizer poursuit son engagement à apporter des avancées médicales aux patients dans le monde entier et se réjouit d’investir en France, où la valeur de l'innovation est reconnue et la croissance dans le secteur de la santé encouragée », a expliqué par voie de presse Albert Bourla, président exécutif du Groupe Pfizer.
Dans la poursuite de notre combat contre la pandémie, Pfizer a l’intention d’étendre sa chaîne mondiale de production de son traitement antiviral contre la Covid-19 en intégrant le fabricant français Novasep. Novasep rejoint ainsi le réseau mondial de fournisseurs engagés dans la production de notre médicament, répartis sur trois continents, dont l’objectif est de produire jusqu'à 120 millions de boîtes dans le monde en 2022. Pfizer prévoit que l'usine de Novasep, à Mourenx (Pyrénées-Atlantiques) en France, commencera à contribuer à la chaîne d'approvisionnement de l'inhibiteur de protéase contre la Covid-19 dès le troisième trimestre 2022, avant de s’étendre à d’autres usines de Novasep afin d’augmenter considérablement les volumes en 2023.
Pfizer prévoit également d'investir dans la R&D par le biais de collaborations de recherche préclinique et le financement par capital-risque dans des sociétés de biotechnologie françaises. Ce plan répond à l'objectif que s’est fixé la France de renforcer sa capacité d'innovation et de recherche biomédicale de premier plan à travers des pôles d'excellence de classe mondiale (qui intègrera des collaborations académiques, hospitalières, industrielles et des infrastructures de recherche). Les principaux domaines d'intérêt seraient l'oncologie, les maladies rares, les maladies auto-immunes et l'ARNm.
De plus, Pfizer souhaite travailler avec les établissements de santé en France pour augmenter de manière significative le nombre de patients inscrits dans ses essais cliniques au cours des cinq prochaines années. Cette démarche est soutenue par l'engagement continu du pays à vouloir simplifier les programmes d'accès précoce aux médicaments innovants, et permettre ainsi l'accès plus rapide aux patients en France dont les besoins médicaux ne sont pas couverts aujourd’hui. L'investissement porterait sur des molécules du pipeline de l’entreprise, dans les maladies rares et l’oncologie dans un premier temps.