« Lightspeed », une méthode pour le futur de la santé ?
Step up. Passer à une autre échelle.
Mars 2023 - Pour les patients, l’industrie biopharmaceutique n’a pas d’autre choix que de passer à une autre échelle. On n’a plus le temps d’attendre : les solutions doivent s’accélérer.
Vieillissement de la population, évolution démographique, crises sanitaires, conflits géopolitiques et changement climatique ont un impact réel sur la santé physique et mentale des individus. Plusieurs tables-rondes du Forum économique mondial de Davos titraient cette année sur ces enjeux de la santé de demain.
A l’aire du tout numérique et dans ce monde qui doit faire face aux changements et s’adapter en permanence, les innovations se multiplient mais elles doivent aussi être soutenues pour devenir efficaces. Réduire les délais de mise sur le marché des médicaments, mettre au point des avancées scientifiques, innover dans les chaînes d'approvisionnement et de logistique grâce à l’ingénierie et la numérisation, voilà autant de points centraux qui pourront contribuer à un monde en meilleure santé.
Pour ce faire, le mot d’ordre est celui de la collaboration. Rassembler les chercheurs, les scientifiques, les entrepreneurs, les autorités de santé, créer des ponts entre le privé et le public.
La crise sanitaire nous a poussés à dépasser nos limites et a été un accélérateur d’innovation. Elle a permis de mettre en œuvre une méthode dont le but ultime est de faire avancer la recherche et permettre un accès plus rapide aux médicaments pour ceux qui en ont besoin, tout en pensant aux générations futures.
Accélérer sans jamais compromettre l’efficacité et la sécurité des médicaments ; c’est le « Lightspeed » ! Une méthode qui opère à une vitesse supérieure, au rythme de la science, et en apprenant les uns des autres.
Le « Lightspeed » ou la science à la "vitesse lumière".
De la découverte d’un médicament ou nouveau mécanisme d’action en passant par les différentes étapes de développement, l’autorisation de mise sur le marché puis la distribution, chaque phase du processus de notre industrie exige de la patience, de la persévérance et de la prise de risque.
Couramment, la R&D et la fabrication sont réalisées de manière séquentielle, c'est-à-dire que nous menons d'abord la recherche, et seulement ensuite - si elle s'avère être concluante - la fabrication du traitement.
Mais face à l’urgence liée à la pandémie, nous avons dû changer de focale et prendre de nouvelles directions. Chez Pfizer, nous nous sommes mis à rationaliser chaque étape du processus de développement et de production de nos médicaments et vaccins. On appelle ça « scaler » les pratiques, pour pouvoir fonctionner en parallèle.
Pendant qu’on organisait les essais cliniques, on commençait en même temps à préparer la production à grande échelle du vaccin, en augmentant les lignes de production et de stockage frigorifique, en étendant les processus de conditionnement, en anticipant les commandes de flacons en verre… Dans notre site de production à Puurs en Belgique, le nombre de collaborateurs est passé de 2800 à 4500 personnes avec la pandémie.
Une méthode pour le futur de la santé ?
Désormais la « méthode lightspeed » s'installe pour l’ensemble des projets Pfizer. La lutte contre la covid-19 est une urgence, les maladies rares, le cancer, les maladies cardiovasculaires… sont une urgence aussi !
Pour y arriver, nous devons investir considérablement afin d’améliorer la productivité de notre R&D. Ces 5 dernières années, nous avons augmenté de +70% nos investissements en R&D, et réduit de près de 3 ans le temps de développement clinique de nos médicaments. Chaque année gagnée est une chance supplémentaire pour les patients d’accéder à l’innovation.
C’est ce qui nous permet aujourd’hui d’apporter 19 nouveaux médicaments, vaccins ou nouvelles indications dans les 18 prochains mois.
Mais tous ces efforts n’ont de sens que si les patients ont accès le plus rapidement possible aux nouveaux traitements disponibles. Les progrès thérapeutiques sont indissociables d’une vision commune et ambitieuse de la santé.
En France par exemple, il faut continuer à réduire les délais d'accès aux médicaments innovants, simplifier la réglementation, assurer la cohérence entre la volonté politique et sa mise en œuvre, garantir un cadre favorable à l’innovation pour protéger l’attractivité française. Ne pas subir un système règlementé au détriment des patients.
L’enjeu est en réalité très simple : quelle est notre ambition en matière de santé ? Voulons-nous faire de la France un pays leader en termes d’innovation ? Le choix est courageux mais investir dans l’innovation c’est investir pour le futur et pour notre économie…
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