VACCINATION EN FRANCE : LE PARADOXE ENTRE RECONNAISSANCE DE SON IMPORTANCE ET COUVERTURE INSUFFISANTE
Paris, le 17 avril 2025 - Alors que selon une étude Ipsos pour Pfizer 80 % des personnes considérées comme à risque au titre de la vaccination (jeunes adultes, femmes enceintes, senior de 65 ans +, malades chroniques) sont conscientes que la vaccination est essentielle pour leur santé et celle de leur entourage1, certaines couvertures vaccinales restent aujourd’hui en France encore insuffisantes2. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce constat : une mauvaise perception du risque1, un sentiment de complexité des parcours ou schémas vaccinaux1, des informations contradictoires de diverses sources1 et parfois même la peur des effets indésirables1. Alors quelles solutions pour surmonter ces obstacles et améliorer la situation ?
Une couverture vaccinale encore insuffisante2
Malgré une prise de conscience généralisée de l'importance de la vaccination1, la couverture vaccinale en France demeure insuffisante contre certaines pathologies clés, notamment chez les jeunes2. Par exemple, moins de 50 % des adolescents âgés de 15 à 19 ans sont vaccinés contre le méningocoque du sérogroupe C2.
Quant aux vaccins destinés aux personnes de 65 ans et plus, les chiffres sont également préoccupants. Pendant l’hiver 2023-2024, seulement 54 % des personnes de cette tranche d’âge se sont fait vacciner contre la grippe, et seulement 30,2 % contre la Covid-192. Selon l’enquête Ipsos réalisée pour le compte de Pfizer, l’une des raisons de ce décalage est la mauvaise perception de sa vulnérabilité lorsque l’on est une personne à risque1 et donc par définition plus vulnérable face aux maladies infectieuses.
Une nécessaire prise de conscience du niveau de risque
Le risque est déterminé par la probabilité d'exposition aux agents pathogènes et la vulnérabilité individuelle, rendant certaines populations particulièrement sensibles aux formes graves d'infections3. Par exemple, les bébés ou jeunes enfants, en particulier ceux de moins de cinq ans, présentent un risque d'infections telles que celles causées par le pneumocoque4. Pourtant, 62 % des parents de nourrissons (de moins de 2 ans) ne sont pas conscients de cette réalité1.
L’enquête révèle aussi que 39 % des femmes enceintes1 et 43 % des personnes actuellement concernées par une pathologie chronique ne se considèrent pas comme à risque au titre de la vaccination1.
« Quant aux jeunes adultes, seulement 25 % d'entre eux réalisent qu'ils sont une cible prioritaire pour la vaccination. Il est plus qu’important de leur faire prendre conscience de cette réalité, notamment par des campagnes de sensibilisation » déclarent les associations Petit Ange Ensemble contre la Méningite et Méningites France - Association Audrey qui attirent l’attention sur les risques du manque de prévention.
Un besoin de simplification et de pédagogie sur les parcours et schémas vaccinaux
Plus de 9 personnes interrogées sur 10 jugent « indispensable » ou « important » de simplifier le parcours vaccinal1. Selon la Haute Autorité de Santé (HAS), la complexité du calendrier vaccinal semble nuire à la bonne compréhension des Français2, renforçant ainsi cette volonté de simplification. Il semble donc important d'agir pour que le parcours soit accessible et compréhensible de tous.
De plus, une personne à risque sur deux déclare que les sources d'informations sur la vaccination sont multiples (particulièrement les femmes enceintes, 63%, et les jeunes adultes 52%), ce qui rend leur compréhension difficile1. Il semblerait donc utile de centraliser et de simplifier ces informations.
Enfin, en matière de vaccination, le rôle des pharmaciens s’est considérablement élargi depuis la pandémie de COVID-195. Désormais en capacité de prescrire et administrer certains vaccins du calendrier vaccinal, il est essentiel de continuer à s’appuyer sur cette avancée. D'autant plus que 77 % des personnes à risque se disent prêtes à se faire administrer un vaccin en pharmacie1.
« La simplification du parcours vaccinal est non seulement souhaitée par la population, mais elle est également cruciale pour garantir une meilleure compréhension et une plus grande adhésion aux programmes de vaccination. Il est impératif que tous les acteurs se mobilisent activement pour combler le fossé entre les couvertures vaccinales attendues et la réalité. Chaque patient mérite un accès équitable à la vaccination, et il est de notre responsabilité collective de garantir que personne ne soit laissé de côté » conclut Ghislaine Schmidt, Présidente de l’association AVNIR.
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